Si vous achetez sur Whatnot, vous vous demandez peut-être comment fonctionne la livraison. Pas de…

Whatnot promet une expérience d’achat et de vente unique, centrée sur le live shopping. On y trouve de tout : cartes Pokémon, figurines, beauté, vêtements, objets de collection.
Mais derrière cette promesse se cache une réalité plus nuancée. Je l’ai testée, j’ai échangé avec d’autres utilisateurs, et voici mon avis sur Whatnot.
Qu’est-ce que Whatnot ?
Whatnot est une plateforme d’enchères en direct née aux États-Unis. Les vendeurs présentent leurs articles en live, les enchères montent en temps réel, et les acheteurs interagissent via le chat. C’est un croisement entre une vidéo en direct et un site d’enchères classique.
Sur le papier, l’idée est brillante. En pratique, la qualité dépend fortement du vendeur sur lequel vous tombez.

Une expérience différente, mais pas sans risques
Regarder un vendeur présenter des cartes Pokémon ou des objets rétro en direct est engageant. On se sent dans la salle des ventes. Mais il faut vérifier à qui on achète.
Certains vendeurs sont professionnels et transparents. D’autres profitent d’un contrôle insuffisant pour écouler des produits défectueux ou périmés (notamment en beauté). La sélection côté vendeurs semble laxiste.
La fiabilité des vendeurs : le point faible
Sur Whatnot, la barrière à l’entrée pour vendre est basse. Résultat : on trouve des vendeurs excellents, et d’autres… moins. Des suspensions temporaires existent, mais certains reviennent rapidement.
À mes yeux, il manque un processus de vérification plus strict, une évaluation fiable et des sanctions claires pour les récidivistes. Sans cela, la confiance reste fragile.
Réputation et retours d’utilisateurs
Les retours que j’ai consultés font souvent remonter des produits non conformes, des retards d’expédition et un service client perfectible. La promesse “nous vérifions chaque vendeur” ne semble pas tenue partout.
Conséquence : l’image de la plateforme s’en ressent, malgré un concept prometteur.
Frais et prix : avantage vendeur, vigilance acheteur
Les frais de vente sont généralement plus bas que sur eBay. C’est attractif pour les vendeurs. Mais côté acheteur, l’effet live peut pousser à suroffrir. Le produit finit parfois plus cher que sur eBay ou Vinted.
Whatnot vs eBay : deux approches
eBay privilégie la traçabilité et un cadre plus stable. Whatnot mise sur l’émotion et la rapidité. Si vous aimez l’adrénaline des enchères en direct, vous aimerez. Si vous préférez la sécurité, eBay reste un meilleur choix.
Mon avis final sur Whatnot
Mon avis sur Whatnot : bonne idée, exécution encore immature. Le live shopping est fun et moderne, mais le contrôle vendeur doit s’améliorer. Je considère la plateforme comme “à surveiller”.
Si vous testez, soyez prudent : vérifiez les notes, posez des questions, et comparez les prix avant d’enchérir.
Résumé rapide
| Points forts | Points faibles |
|---|---|
| Concept live shopping original et engageant | Contrôle vendeur insuffisant |
| Frais souvent plus bas pour les vendeurs | Produits parfois non conformes ou périmés |
| Communautés de collectionneurs actives | Service client perfectible |
| Découvertes en direct, aspect divertissant | Risque de suroffre en live |
Mes conseils pour acheter en sécurité
- Commencez par un petit achat test sur un vendeur bien noté.
- Lisez les évaluations récentes et parcourez l’historique des lives.
- Demandez des gros plans, l’état précis et l’authenticité (surtout pour les cartes Pokémon).
- Comparez le prix marché avant d’enchérir.
- Fixez un plafond et n’enchérissez pas sous l’émotion.
Faut-il utiliser Whatnot pour les cartes Pokémon ?
Oui, si vous aimez le spectacle du live et que vous savez évaluer rapidement une carte. Non, si vous débutez totalement : préférez d’abord des places de marché plus cadrées, puis revenez sur Whatnot avec des repères.
Des vendeurs qui revendent des produits AliExpress et Temu
En explorant la plateforme, j’ai remarqué un phénomène de plus en plus courant : de nombreux vendeurs revendent des articles achetés sur AliExpress ou Temu. Autrement dit, ils se fournissent sur ces sites à bas prix, puis revendent les produits sur Whatnot à un tarif plus élevé.
Ce modèle est courant dans le commerce en ligne, mais sur Whatnot, il pose un vrai problème de transparence. Les acheteurs pensent souvent acheter un objet rare, fait main ou difficile à trouver, alors qu’il s’agit parfois d’un simple produit importé de Chine et vendu quelques euros ailleurs.
Certains vendeurs jouent franc jeu et précisent leur source. D’autres, en revanche, laissent volontairement planer le doute. Il n’est pas rare de voir des produits Temu ou AliExpress présentés comme des “trouvailles” ou des “collections exclusives”.
Le problème, c’est que le live shopping accentue l’effet d’impulsion. Sous la pression du direct, beaucoup d’acheteurs enchérissent sans prendre le temps de vérifier la valeur réelle du produit. Résultat : des objets à 2 € sur Temu se revendent 20 ou 30 € sur Whatnot.
Je ne critique pas le fait de revendre, c’est le jeu du commerce. Mais à mon avis, Whatnot devrait imposer plus de clarté sur l’origine des produits. Si la plateforme veut durer, elle devra trouver un équilibre entre liberté des vendeurs et protection des acheteurs.
En attendant, mon conseil est simple : faites toujours une recherche rapide sur AliExpress ou Temu avant d’enchérir. Vous saurez vite si le produit est unique… ou juste bien présenté.




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